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Deacon Claybourne avait toujours fait de son mieux pour être une bonne personne, pour éviter d'avoir à penser à ses divers traumatismes, ainsi, durant un temps, il dû mener un combat interne contre le fait d'avoir de quoi éviter de penser, de se souvenir et de ressentir, et ce, afin de pouvoir mener une vie heureuse avec la femme qu'il chérissait. Néanmoins, les substances illicites semblaient être plus fortes que sa propre volonté, ainsi, il se retrouva un jour, seul. Les menaces d'une rupture étaient finalement devenues réalité. Ce ne fut que lorsqu'il recueillit sa nièce chez lui qu'il fut pour lui impossible de continuer ainsi avec la drogue. Après tout, il n'aurait jamais supporté d'avoir minimisé le poids que pouvoir avoir la drogue sur soi à sa propre nièce.

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Finalement, la présence d'Aélia l'avait aidé plus d'une fois à tenir bon et à trouver de quoi écarter ses émotions négatives bien plus loin. A vrai dire, Deacon avait toujours considéré sa nièce comme étant l'être le plus important à ses yeux. Et quand bien même les années passèrent, Aélia demeurait la personne qu'il chérissait le plus et qui lui importait le plus. Aélia avait, elle, pu remarquer de grandes différences comportementales entre sa mère et son oncle. Elle se sentait dans un environnement définitivement plus sain chez son oncle, bien qu'elle était loin de vouloir jeter la pierre sur sa mère. Après tout, il n'y avait bien qu'une seule personne à l'origine des troubles et traumatismes des membres de sa famille. Fort heureusement, Aélia ne fut pas exposée à son grand père maternel. Kathleen autant que Deacon n'auraient jamais laissé une telle chose se produire. Il avait déjà fait suffisamment de mal ainsi, et finalement, bien que l'homme le plus dangereux et malveillant de cette famille fut écarté, les drames familiaux ne cessèrent pas pour autant.

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Ils auraient pu tout avoir pour être heureux. Seulement, les complications avaient toujours persistées. La musique les avait rapproché la majorité du temps, mais elle avait également contribuée à l'éloignement de Deacon, qui avait quitté le domicile parental afin de se lancer dans une carrière musicale, laissant son aînée à son sort. Ce fut ainsi que Kathleen vécu le départ de son frère. Puis, des années plus tard, lorsqu'Aélia arriva dans leur vie, tous deux avaient pu transmettre l'amour de la musique à la fillette. Chose qui, tout d'abord, ne plut pas particulièrement au géniteur de cette dernière. Et finalement, elle se retrouva à son tour dans la musique. Elle n'eut jamais l'occasion de demander à son père ce qui le gênait tant dans le fait qu'elle aussi développe un grand intérêt pour le chant. Mais désormais, peu importait. Kathleen lui avait appris à jouer du piano, Deacon, par la suite, lui appris le banjo. Lorsqu'elle s'installa chez lui, Deacon prit son rôle d'oncle davantage au sérieux, à tel point qu'on pourrait sans nul doute le confondre avec son père si lui comme Aélia ne précisaient pas leur lien véritable. Et les difficultés reprirent leur cours lorsqu'Aélia devenait de plus en plus difficile à comprendre, jusqu'au jour où un diagnostic fut posé. Inconsciemment, Deacon se mit à devenir d'autant plus protecteur envers sa nièce et en fit l'absolue priorité dans sa vie, sacrifiant même certains aspects de sa propre vie. Il n'en était pas véritablement conscient, à vrai dire, il faisait simplement de son mieux et voulait plus que tout être présent pour sa nièce et lui apporter tout le soutien dont elle avait besoin. Ainsi, on pouvait dire sans grande difficulté qu'Aélia était tout ce qu'il avait et tout ce à quoi il tenait dans la vie. Bien qu'il tenait toutefois au café dont il était propriétaire.

La famille Claybourne avait eu son lot de drames et de traumatismes de générations en générations. Rien n'était facile à contrôler pour personne, seulement, certains membres de cette famille avaient tout de même réussit à s'en sortir mieux que d'autres. De par notamment l'attachement sain qu'ils avaient pu nouer avec des individus extérieurs à leur famille. Contrairement à sa soeur Kathleen, Deacon Claybourne faisait parti de ceux-ci. Ainsi, malgré la présence de son passé à jamais dans sa mémoire, il avait pu se montrer sain et bienveillant envers quiconque l'approchait. Toutefois, il y avait bien une personne envers qui il était particulièrement attaché. Il s'agissait sans nul doute de sa nièce. Depuis le jour de sa naissance, Aélia n'avait jamais cessé de remplir son quotidien de bonheur. Néanmoins, il ne pouvait pour autant pas oublier à quel point Aélia pouvait constituer une source d'inquiétude. Elle-même n'avait pas été à l'abri de divers drames. Si bien qu'elle avait finit par développer des troubles d'attachements. En premier lieu, celui avec sa mère. Kathleen était effectivement source à la fois de protection et de menace pour Aélia. On parlait ainsi d'attachement de type désorganisé. Aélia avait également développé une peur extrême de l'abandon depuis notamment le départ de son père lorsqu'elle était enfant et bien trop jeune pour comprendre les raisons de ce qui était pour elle, un abandon. Abandon qui avait heurté sa mère autant qu'elle. Pour Aélia, peu importaient les raisons de son père, il les avait trahies, toutes les deux.

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Lorsqu'elle quitta à son tour le domicile familial, Aélia pu retrouver un certain niveau de stabilité en compagnie de son oncle. Seulement, les bizzareries comportemales d'Aélia ne s'étaient pas améliorées. A vrai dire, parfois, il semblait qu'elles s'aggravaient. Aélia s'effaçait également toujours davantage depuis son entrée au lycée, mais lorsque l'inquiétude de son oncle se renforça, il ne pu que se résigner à écouter son entourage et ce fut ainsi qu'il accompagna sa nièce jusqu'au cabinet d'un psychothérapeute. Ce ne fut que deux ans plus tard qu'un diagnostic fut posé. Un trouble maniaco-dépressif de type I. Le diagnostic fut lui-même à la fois source de soulagement, du fait de pouvoir mettre des mots sur ce que vivait Aélia, et à la fois source d'inquiétude, puisque le trouble bipolaire n'était définitivement pas simple à contrôler. Tout comme le sont Deacon et Kathleen, Aélia demeure particulièrement pudique quant à son histoire familiale. Et lorsque tous ses souvenirs et traumatismes revenaient à la surface, c'était toujours avec davantage de violence. Et lorsque des flashbacks parvenaient jusqu'à elle, Aélia devenait généralement pétrifiée, incapable de bouger, ni même de penser correctement. Il lui arrivait également de se montrer violente, tout dépendait des circonstances dans lesquelles elle se trouvait. Seulement, concernant ses propres traumatismes, Aélia n'en voulait à personne, pas même à sa mère qui, après tout, était elle aussi, une victime. Aélia était consciente, à vrai dire, de tout ce qu'avait pu subir Kathleen.

Kathleen, en tant qu'aînée et née du sexe féminin, fut davantage sous l'emprise de la maltraitance de Peter Claybourne. Elle fut également la dernière à parvenir à quitter le domicile familial. Lorsque son frère le quitta en premier, elle ne se sentit pas soulagée, en réalité, elle se sentit complètement abandonnée et seule. Ce qui la sauva, la sortit de son enfer, fut sa rencontre avec l'homme qui devint le père de sa fille des années plus tard. Cependant, il fut impossible pour Kathleen de parvenir à se défaire de tout ce qu'elle avait bien pu subir. Tout comme il fut finalement impossible, sur le long terme, que son marriage puisse durer. Alors Kathleen avait finit par se raccrocher à sa fille, elle était, à ses yeux, tout ce qu'il lui restait. Il n'y avait plus qu'Aélia pour recevoir son amour au quotidien. Néanmoins, son amour était trop fort, au point où, avec le temps, Kathleen s'était mise à ne plus supporter que quiconque ne s'approche de sa fille, persuadée, qu'elle aussi, on la lui arracherait.

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