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Selon la légende, le dieu Heimdall, qui se fit appeler Rígr, passa une nuit dans trois foyers différents, du plus pauvre au plus riche, et engendra avec chaque femme, un enfant qui sera le père de chacune des trois classes d'hommes. La caste la plus élevée devint celle des Konungar (les rois) , des Jarlar (les comtes) et des goðar (les chefs de clan). Celle qui vint ensuite est celle des Boendr (les hommes nés libres) qu'ils soient propriétaires, paysans, pêcheurs, commerçants, artisans. Enfin, la dernière est celle celle des þrælar, les hommes esclaves et des ambáttir​, les femmes esclaves.  Aux yeux de la loi, l'esclave n'existe pas en tant que personne et constitue la propriété de son maître, qui est en mesure de disposer de sa vie. Les esclaves ne sont pas autorisés à se marier et et leurs enfants appartiennent à leur propriétaire. L'enfant d'un thræll (également écrit "þræll") naît esclave et n'est ainsi pas traité aux yeux de la loi différemment des nouveaux esclaves. Néanmoins, si un enfant naît d'une union avec une femme libre, il se verra considéré comme libre. L'esclave peut avoir pour objectif d'accumuler suffisamment d'argent pour finir par acheter sa liberté. La loi prévoit en effet qu'un esclave puisse verser une somme réglementée afin de racheter sa liberté. Cela dit, toutes ces réglementations ne suffirent pas à empêcher Helga de devenir une enfant puis une femme rêveuse. Ses côtés dynamique et perfectionniste lui permettent de garantir un travail de qualité. Celui-ci varie selon les envies qu'elle se doit de combler.

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Helga, la Ambát

Bien qu’elle fut la propriété de son maître, dénommé Holgir, c’est toutefois sa mère biologique, nommée Solrunn, qui lui apprit tout et qui se chargea de son éducation pendant qu’elle effectuait ses propres tâches quotidiennes. L’éducation d’Helga ne fut cependant pas de tout repos, une fillette pleine de vie, n’aspirant qu’à s’amuser, rire avec les autres enfants, et à rêvasser. Loin d’elle fut à l’origine l’idée de servir ; non, elle se montrait plutôt fantaisiste et indisciplinée. L’unique solution qui vint à l’esprit de sa génitrice fut de canaliser l’énergie de cette enfant et l’inciter, avec fermeté, de la placer dans l’obéissance et les tâches qui s’offraient à elle.

Solrunn porta son enfant suite à un rapport sexuel en réalité consenti avec son maître. Une erreur selon le maître des lieux. Malgré cela, Solrunn se raccrocha à sa fille, espérant ainsi pouvoir racheter leur liberté à toutes les deux grâce à un travail qui deviendra acharné au fur et à mesure qu'Helga grandissait. Elle aspirait à une vie bien meilleure pour sa fille, loin de l'obéissance au détriment d'une vie réellement libre. Malheureusement, Solrunn perdit la vie, une maladie l’emporta au fil des années. Avant de rendre l’âme, Solrunn remis à sa fille tout ce dont elle possédait, nourrissant un dernier espoir ; celui d’avoir pu aider Helga à devenir une ambát affranchie. Débuta ainsi une vie plus difficile pour la jeune file ; elle avait perdu la seule personne pour qui elle était sans l’ombre d’un doute indispensable, son unique famille, et elle devint seule à travailler pour le maître qu’elle et sa défunte mère servaient. Celui-ci se montrait de moins en moins patient au fil du temps et notamment plus exigeant. Son maître mourut finalement peu de temps plus tard. Le destin de la jeune ambat avait toujours été incertain, après tout, il l’était pour tous, ou presque tous, pour autant, une chose était pourtant claire quant à celui d’Helga ; il ne sera sans doute jamais aussi paisible et beau que ce dont elle ne pouvait s’empêcher de rêver. Cela dit, lorsque la mort d’Holgir fut venue, Helga se sentit à la fois soulagée, et inquiète. Inquiète de ce qu’il adviendrait d’elle, du sort que les Dieux lui réservaient. A présent, Helga ne pouvait que patienter, d’être achetée, par un nouveau maître, ou voir sa vie prendre un tournant fatal.

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Helga est en réalité comme un bel oiseau, cependant emprisonnée de sa liberté, en cage. Il s’agit d’une femme malgré tout entêtée tout à fait rancunière ; elle n’oublie jamais les paroles blessantes qui lui sont adressées, mais feint que ce soit véritablement le cas.De toute manière, avait-elle réellement le choix ? Tout ce qu'elle devait exercer était après tout l'obéissance. Elle peut également se montrer jalouse, envers les individus libres ou notamment les personnes qui ne manquent ni de puissance, ni d’argent, puisqu'en plus de devoir service, Helga aime les jolies choses, les bijoux, ou, plus généralement, ce qui constitue le luxe. Enfin, quiconque la côtoyant peut assurer qu'Helga est une femme dispersée, qui apprécie peu ne rien faire et notamment méfiante, seuls les enfants constituent une exception et lui inspirent confiance, sérénité et un temps soit peu de joie, lui rappelant, par la même occasion, l'insouciance qu'était l'enfance.Helga aspire à la liberté tout en la craignant. De quoi serait constituée sa vie sans le service ? Elle l'ignorait, cependant, elle n'avait que cet espoir, cet objectif en tête. En attendant un éventuel changement du cours de sa vie, Helga se trouve dans une séduction relationnelle avec quiconque l'aborde, non pas dans le but de vivre une relation longue ou éphémère, mais pour plaire à autrui dans le but d'obtenir une certaine reconnaissance.

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Kattegat, 793 :

Ce fut cette année qu'elle l'apperçue pour la première fois, cette femme, celle qui deviendrait sa future maîtresse. Elle fut tout d'abord soulagée à l'idée qu'une personne issue de la gente féminine puisse s'intéresser de son sort. Elle se présenta à elle en disant se prénommer Tora, puis, enfin, son avenir s'éclaira et son destin se poursuivit. Helga quitta ainsi Hebedy, là où était généralement implanté le commerce d'esclaves.

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