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Le puritanisme est un courant spirituel fondé en 1559 en Angleterre dans le but de « purifier » l’Église. Ce mouvement suit la réinstauration du catholicisme sous le règne de Marie Tudor succédant les règnes protestants de son père puis de son frère. Elle dirigea une brutale répression notamment à l’encontre de plus de 280 réformateurs et dissidents qui furent brûlés vifs, à partir de quoi on la surnommera Bloody Mary. Ce fut à sa mort que sa sœur, Elisabeth I prit le pouvoir en 1558. Un an plus tard fut ainsi créé le courant du puritanisme suite à l’affirmation -de la part de la reine, d’indépendance de l’Église d’Angleterre à l’égard de Rome.

En 1660 fut restaurée la monarchie, de même que l’anglicanisme, ce qui engendra l’expulsion du clergé puritain de l’Église d’Angleterre. Le puritanisme anglais entra alors dans la période appelée la Great Persecution et fut contraint de reporter sur les colonies puritaines qui prospéraient en Amérique l'espoir de réaliser ses objectifs ; ils ont la volonté d'unir l’Église et l’État comme ceci est indiqué dans la Bible, la volonté de créer une nouvelle Jérusalem (cf : « Salem » étant un diminutif de Jérusalem)

Le puritanisme moral est beaucoup plus répandu que le puritanisme théologique. Les puritains mettaient l'accent sur le bonheur en famille. Ils élèvent leurs enfants dans leurs craintes de dieu et du péché.

Le mal était partout et il touchait particulièrement les femmes. Celles-ci devaient rester à la maison, et couvertes : le décolleté, bras, chevilles, et cheveux nus risquaient de tenter les hommes. Faibles de corps et d’esprit, elles sont censées faire des proies faciles pour le Diable. Dans les procès, elles ont représenté en moyenne 80 % des accusés et 85 % des condamnés. Elles étaient aussi plus démunies face à la machine judiciaire : alors qu’auparavant les tribunaux refusaient leur témoignage, les Européennes n’accédèrent au statut de sujet à part entière aux yeux de la loi que pour être accusées en masse de sorcellerie.

Les femmes devaient subir un grand nombre d’interdits, notamment la lecture, le domaine artistique tel que la musique ou la peinture

Il est alors prescrit aux femmes « bien » de se consacrer entièrement à leurs devoirs de mère et d’épouse : renvoyées  à la sphère domestique, elles n’ont pas d’existence civile, sont totalement dépendantes de leurs maris et leur assujettissement conjugal a rarement été aussi complet. Les biens de la femme deviennent propriété du mari lors du mariage et le restent même si elle quitte le domicile commun pour échapper à ses violences, et dans ce cas il a le droit de la kidnapper pour la récupérer et la séquestrer. La femme, elle, répond à l’urgence des pulsions masculines et à la nécessité même de les soulager. Par ailleurs, la prostitution existait belle et bien, elle n’était pour autant pas punie et était considérée comme un mal nécessaire afin de protéger les femmes pures qui sinon pourraient involontairement provoquer le mâle à les violer. De tout évidence, le postulat des pulsions sexuelles, même dangereuses, qui ne doivent pas être réprimées ne concerne ni les femmes, ni les homosexuels ni les hommes de couleur. De même, le viol était jugé sans conséquences lorsqu’il était effectué sur une certaine catégorie de femmes : celles qui appartiennent aux classes inférieures qui sont considérées à l’époque comme hypersexuées, et donc faites pour ça.

Si le contexte politique et l'histoire des sorcières de manière générale ne vous intéresse pas, vous pouvez directement cliquer sur "personnages" + n'oubliez pas d'activer le son des musiques.

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