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Lorsque l'on annonce que l'on souffre de troubles maniaco-dépressifs, de troubles bipolaires, la grande majorité des individus prennent peur, comme si, finalement, être atteint de cette maladie rendait violent. Comme si, être bipolaire était synonyme de danger. Pourtant, une personne maniaco-dépressive, si dangereuse elle est, ce sera en fait, envers elle-même. Athénalie n'aimait pas que l'on sache qu'elle soit malade. C'était bien plus simple que l'on pense simplement qu'elle soit naturellement pleine de surprise, toujours émerveillée pour peu de choses, qu'elle ait des idées complètement farfelues ou des manières de se comporter parfois très étranges. De toute évidence, Athénalie estimait que cela ne regardait qu'elle-même. Et ce, même si, à 25 ans, Athénalie ne pouvait pas être autonome. En effet, la jeune femme résidait depuis son adolescence chez son oncle Deacon. Il ne s'agissait pas de la meilleure des options pour Athénalie, puisque, sans s'en rendre réellement compte, Deacon l'infantilisait énormément. Elle était certes, bien souvent instable, néanmoins, Athénalie n'apprenait à se gérer seule. Elle comptait toujours sur son oncle. Malgré tout, tout deux s'aimaient beaucoup, et ce, même si leur relation se montrait parfois étouffante. Athénalie empêchait à Deacon d'avoir une vie, sans même le vouloir. Et Deacon empêchait à Athénalie de s'épanouir et de devenir enfin indépendante. Pour autant, Athénalie ne vivait pas cela comme un problème, bien au contraire, à vrai dire, si Deacon venait à l'aider à trouver un lieu où vivre seule, il était sûr qu'elle se sentirait rejetée, abandonnée. Quant à Deacon, il voyait tout de même l'aspect problématique de la dépendance d'Athénalie à vivre avec quelqu'un. Cependant, si elle ne pouvait pas vivre seule, il préférait que ce soit avec une personne qui sache la maîtriser en cas de crise, qu'il s'agisse d'une phrase maniaque ou dépressive. Mais ce qui était bien plus difficile à gérer, c'était bien les phases maniaques d'Athénalie, et lorsqu'elles survenaient, il était fréquent qu'Athénalie se mette à arrêter son traitement. Tout simplement, parce qu'en phase maniaque, c'était là où elle se sentait le mieux. Un sentiment très agréable de confiance en soi, une conviction de pouvoir vivre sa vie comme elle l'entendait, sans avoir à écouter qui que ce soit hormis elle-même. Toutefois, Athénalie ne se définie pas uniquement à travers sa maladie. Il s'agissait là d'une femme d'une extrême bienveilance, d'une grande douceur et d'une gentillesse si présente que l'on avait souvent confondue avec de l'hypocrisie. Athénalie était tout simplement une personne pure. Elle était par ailleurs assez naïve, et cela avait tendance à agacer autrui. On lui avait déjà reproché de nombreuses fois de ne pas être suffisamment mature, néanmoins, elle ne manquait pas de maturité, seulement, parfois, des situations étaient si violentes et difficiles à vivre pour elle qu'un mécanisme de défense se mettait en place ; le rire, les plaisenteries, tout ce qui pouvait dédramatiser une situation l'aider à se sentir mieux. Aussi, Athénalie avait tendance à être tactile avec autrui, peu importait la durée dont elle connaissait l'individu avec qui elle se montrait si affectueuse. Grace à son oncle, Athénalie pouvait toutefois travailler en tant que serveuse dans un café dont Deacon était propriétaire. Elle faisait parfois preuve de maladresse dans ses paroles, mais généralement, les clients l'appréciaient. Elle riait beaucoup et c'était probablement la raison pour laquelle si peu de personnes se posaient de véritables questions quant à la cohérence de ses discours. Néanmoins, elle avait arrêté l'école juste après l'obtention de son baccalauréat. L'école avait toujouts été un lieu difficile à fréquenter pour Athénalie qui fut victime de stéréotype et harcèlement. Très jeune, Athénalie avait développé une forme de phobie scolaire, qui ne fut pas prise au sérieux. Lorsqu'elle ne travaile pas, Athénalie écrit des poèmes, qu'elle met ensuite, avec l'aide de son oncle sous forme de chanson. Puis, elle les chante. Mais elle n'avait encore jamais réellement interprété de chanson devant qui que ce soit qui soit autre que Deacon, ou sa mère, Joy lorsqu'elle était plus jeune.

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(Deacon apparaîtra assez souvent dans les rp avec Athénalie ainsi que Zoey, sa meilleure amie)

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Athénalie aime les animaux, elle aime l'être humain également et voit toujours le bon en chacun. C'est notamment ce qui peut toucher certaines personnes. Ce fut le cas avec son unique ex petit ami, qui, finalement, se retrouva fatigué de devoir constamment supporter Athénalie et ses rechutes vers l'instabilité. Pendant un temps, Athénalie avait pu laisser davantage de tranquilité à son oncle, néanmoins, ce ne fut pas d'aussi longue durée que ce qu'il avait espéré pour sa nièce. Athénalie eut du mal à supporter l'abandon de ce garçon. C'était notamment l'une des raisons pout laquelle Deacon, mais aussi, Zoey, l'unique amie d'Athénalie, se mêlaient constamment des relations qu'Athénalie entretenait avec autrui. Si un homme venait à trop s'intéresser à elle à leur goût, l'un d'entre eux finissait par le mettre en garde, et, finalement, l'homme en question prenait peur. Athénalie avait toujours trouvé cela injuste, cepenant, Zoey comme Deacon trouvaient cela justifié, d'autant plus qu'ils souhaitaient avant tout protéger Athénalie. Mais une fois de plus, la jeune femme se retrouvait infantilisée, incapable d'agir comme bon lui semblait, et surtout, seule. Ainsi, Athénalie ignorait tout de ce qu'elle était capable d'accomplir. Elle ne se résumait en aucun cas à une personne malade, souffrant de dépendance affective. Certes, elle aimait et voulait être aimée. Elle pensait même vivre pour cela. Pour autant, elle sentait qu'elle n'avait aucune liberté. Et elle en manquait clairement. Elle était étouffée par la volonté de protection de ses proches, et, parfois, lorsqu'elle se rendait compte de la réalité, elle n'attendait plus qu'à être libérée. Cependant, sa liberté ne dépendait même pas seulement de ses proches. Les médecins jouaient également un rôle important dans tout cela, ils encourageaient son oncle à continuer ainsi. Ainsi, lorsqu'il lui arrivait de mentir, c'était bel et bien en ce qui concernait son état psychique, et il lui plaisait grandement de prétendre qu'elle était tout simplement lunatique. Elle profitait ainsi grandement de la confusion que faisait autrui entre être lunatique et être bipolaire. Et ce, sans aucun remord.

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